En 2024, l’ARES a fêté ses 10 années d’existence en présence des acteurs et actrices qui ont contribué à faire de l’ARES ce qu’elle est aujourd’hui. L’occasion pour l’institution de faire un retour sur tout le travail accompli et les défis à relever pour les années à venir…entre rétrospectives et perspectives. À travers ce rapport, retrouvez les accomplissements, les décisions, et les positions adoptées tout au long de l’année académique 2023-2024.
Depuis sa création en 2014, l’ARES s’est imposée comme un acteur central de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles. En dix ans, elle a relevé de nombreux défis, affirmant son rôle fédérateur au service des établissements. Forte de son expertise reconnue, l’ARES reste un lieu de concertation et de coordination essentiel entre les différentes formes d’enseignement supérieur.
Le 10ᵉ rapport d’activités dresse le bilan des réalisations, décisions et positions marquantes de l’année académique 2023-2024. Il reflète l’engagement de l’ARES dans l’accompagnement des réformes et son soutien aux établissements, aux personnels administratifs, académiques, chercheurs et chercheuses, ainsi qu’à la communauté étudiante.
Découvrez également une version interactive et résumée du rapport en ligne, pour un accès rapide et intuitif aux actions essentielles.
Pourquoi des classiques ? séminaire d’Olivier Neveux, professeur d’histoire et d’esthétique du théâtre
Pourquoi des classiques ?
A quoi bon revenir au répertoire, aux œuvres du passé puisque notre monde ne ressemble plus aux précédents ? A quoi bon le passé ? A quoi bon l’histoire ?
Pourquoi s’encombrer de toute cette vieillerie ?
On peut faire une hypothèse, inverse à ces questions : la dimension politique du théâtre se révèle aussi, et de façon singulière, au contact du répertoire…
Car alors les questions affluent ; elles touchent à la dramaturgies, à la mise en scène, au jeu, etc. ; elles appellent des réponses et des décisions qui ne se limitent pas, heureusement, à devoir choisir entre le musée et l’actualisation forcée.
Quelques œuvres théâtrales et cinématographiques (Mnouchkine et Vitez, Castorf et Wittig, ….), devraient permettre d’approfondir ce qu’il en est.
Quoi : un séminaire d’Olivier Neveux, professeur d’histoire et d’esthétique du théâtre
Quand :
Le lundi 6 janvier de 14h à 17h
Le mardi 7 janvier de 10h à 12h30 et de 14h à 17h
Le mercredi 8 janvier de 14h à 17h
Le jeudi 9 janvier de 10h à 12h30 et de 14h à 17h
Où : ESACT, quai Banning 5, Liège 4000
Entrée libre
ESACT 24-25 Réalisations publiques des projets Décembre
Alors que les élèves de B1 finalisent une situation « Textes Langue » sur des « Lettres de prison » de Rosa Luxemburg, travail dirigé par Saskia Brichart et Dominique Tack, les élèves de B2 poursuivent l’acquisition d’un jeu vivant et singulier en travaillant sur :
« Mademoiselle Julie » A. Strindberg Dirigée par Nathalie Mauger assistée de Clara Wielick avec : Crespillo Nina, Detroz Paul-Emmanuel, Eskenazi Naya, Bisinella Théo, Laidi Sami, Duthoit Mia
« Un tramway nommé désir » T. Williams Dirigée par Isabelle Gyselinx assistée d’Audrey Bommier avec Fellah Safir, Richard Sylvain, Thiry Nadège, Matalon-Payeur Olivia, Bixio Matteo, Dussaut Lou
Les élèves de B3 et de Master expérimentent Armand Gatti
Entre septembre et décembre 2024, l’ensemble des étudiant•es de 3ème et 4ème année de l’ESACT travaillent sur des pièces d’Armand GATTI : Un homme seul, Rosa Collective,Les 7 possibilités du train 713 en partance d’Auschwitz.
Avec d’autres, nous partageons l’intuition forte que GATTI peut être utile à des artistes aujourd’hui, utile à imaginer des théâtres émancipés de l’air du temps, des sujets et des formes prescrites.
En 2022-2023, une recherche expérimentale sur les Pièces d’apprentissage à partir de celles de Bertolt BRECHT a concerné l’ensemble de nos étudiant•es.
Aujourd’hui, nous invitons des artistes, (Catherine BOSKOWITZ, Nanténé TRAORE, Julien VILLA, Samuel VITTOZ, Patrick BEBI, Arthur AURICK, Lucile MARMIGNON…) à une nouvelle tentative expérimentale ouverte en mars dernier avec Olivier NEVEUX, Jean-Pierre et Luc DARDENNE : se frotter, dans un geste pédagogique, à une oeuvre qui pose de fameux défis à la fabrication de théâtre. Ce sont trois situations qui sont expérimentées en parallèle, trois équipes artistiques qui cherchent à enrichir mutuellement leurs tentatives expérimentales propres.
Ces travaux sont produits avec l’apport dramaturgique d’Olivier NEVEUX et en collaboration avec Eliott BERNARD DE COURVILLE stagiaire de l’ENS de Lyon et 6 étudiant•es scénographes de La Cambre.
Nous entendons ainsi, nourrir en nous tous et toutes un grand appétit du travail à hériter, travailler à hériter comme condition nécessaire à l’émancipation.
Comme le disait GATTI : « Le théâtre devrait être une aventure de l’esprit (et des corps) et jamais la fabrication d’un produit. »
Nathanaël Harcq directeur de l’ESACT
Situation : « Rosa collective «
Dirigée par Julien Villa et Samuel Vittoz Avec : Envel-Oan Bodinier – Nour Beau – Auguste Bercker – Elisa Brabant – Samuel Di Napoli – Alexandre Dray – Sergio Goncalves Pimenta – Amine Hamidou – Mahaut Lambrechts – Gulia Rzewski Yohan Neut et Félicie Decleire, étudiants en scénographie à la Cambre
Situation – « Un homme seul »
Dirigée par Patrick Bebi et Arthur Aurick, Lucile Marmignon Dramaturgie : Eliot Bernard de Courville stagiaire ENS Lyon Avec : Jules Dupont – Marla Flandroy – Christophe Grogna – Alexis Hebig – Guillaume Jacques – Camille Limbioul – Valentin Martin – Selma Norret-Terraz – Marianne Peuch-Lestrade – Victoria Ramirez – Aboubakar Sankoh – Solène Van Accoleyen Lubna Behey – Alice Papillon, étudiantes de la Cambre en scénographie
Situation – « Les 7 possibilités du train 713 en partance d’Auschwitz »
Dirigée par Catherine Boskowitz et Nanténé Traoré Avec : Swan Birkenstock – Lola Cires – Gabriel de Halleux – Véronique de Liamchine – Zoé Fosseur – Selma Goueygou – Lina Miftah – Rachel Ona – Louise Ravailhe – Samuel Reuter – Emilie Riquelme Gutiérrez – Leïla Simon-Maciejewski – Marie Steinmeitz Coline Lebeau – Yuna Choi, étudiantes de la Cambre en scénographie.
Situation – « Les 7 possibilités du train 713 en partance d’Auschwitz »
Dirigée par Catherine Boskowitz et Nanténé Traoré Avec : Swan Birkenstock – Lola Cires – Gabriel de Halleux – Véronique de Liamchine – Zoé Fosseur – Selma Goueygou – Lina Miftah – Rachel Ona – Louise Ravailhe – Samuel Reuter – Emilie Riquelme Gutiérrez – Leïla Simon-Maciejewski – Marie Steinmeitz Coline Lebeau – Yuna Choi, étudiantes de la Cambre en scénographie.
Le travail en études avec les étudiant·es de B1 se base sur l’expérience et le livre « L’analyse-action » de Maria Knebel (actrice, élève de Stanislavski et professeure à Gitis). Elle y décrit une méthode visant à découvrir des outils d’acteurice et à mettre l’accent sur l’analyse d’une pièce ou d’une scène du point de vue de l’action, des circonstances, de la ligne du rôle et du personnage, de la dramaturgie, etc. Notre travail se réalise en exercices d’improvisations pour développer la capacité d’écoute et du jeu ensemble, pour provoquer des émotions vraies et faire des transferts, la joie du « mentir vrai »,… Les étudiant·es ont abordé les études à travers des scènes de Tchekhov.Il n’y a pas de présentation publique de cet atelier.Études conduites par Isabelle Gyselinx Assistanat : Audrey BommierAvec Bisinella Théo, Bixio Matteo, Crespillo Nina, Detroz Paul-Emmanuel, Dussaut Lou, Duthoit Mia, Fellah Safir, Laidi Sami, Matalon-Payeur Olivia, Richard Sylvain.
Méphisto d’après le roman de Klaus Mann (1936), adaptation d’Ariane Mnouchkine 13 juin 2024
Celui qui ne connaît pas l’Histoire est condamné à la revivre – Karl Marx
Écrit et publié depuis l’exil en 1936, le roman de Klaus Mann Mephisto raconte les trajectoires singulières des membres de la troupe du Théâtre de Hambourg, de 1923 à 1933, qui verra la montée lente et progressive du nazisme vers le pouvoir. Nous avons tenté d’entendre l’écho des questions taraudantes de son récit: Quels idéaux nous animent, quels affects les traversent, les magnifient ou les pulvérisent. ? Quelles nécessités intimes, économiques, sociales peuvent pousser des êtres à résister, à détourner le regard, ou à se compromettre ? Klaus Mann parle du monde d’hier, pointe les lâchetés, les aveuglements, les postures; mais pas seulement… Il fait aussi advenir, à travers chacun de ses mots, la lumière brève et décisive du courage.
Conduit par Myriam Saduis Assistanat : Sara Deppe et Antoine Palévody, Musique et son :Jean-Luc Plouvier Régie : Nathanaël Docquier
Avec BERCKER Auguste, BODINIER Envel-Oan, COLONNA Joseph, DI NAPOLI Samuel, DUPONT Jules, FLANDROY Marla, GROGNA Christophe,JACQUES Guillaume,LAMBRECHTS Mahaut, RIQUELME Gutiérrez Emilie, ROMANA Fiona, SIMON-MACIEJEWSKI Leila.
Notre Comédie L’Endroit le plus mal fréquenté du Paradis 21 juin 2024 Collaboration avec le CREAHM
Le 18 juin à 14h à l’Esact Le 19 juin à 14h à l’Esact Le 20 juin à 14h au Créahm Le 21 juin à 14h à l’Esact (examen)
Pour cette nouvelle collaboration entre le CREAHM et l’ESACT nous faisons de la Divine Comédie de Dante notre matériel textuel, iconographique et théâtral commun. Comment dégager de cette œuvre à la fois universelle et difficile d’accès, un outil de rencontre et de création d’un langage théâtral commun ?Pour tenter d’y répondre, le travail est axé principalement sur la recherche de processus d’adaptation, dans toute la polysémie du terme.Adaptation de l’œuvre textuelle d’abord : par un travail de retraduction, de simplification, de transmission des idées et des enjeux par et aux différents membres du groupe, de personnalisations des univers et des références culturelles, et ce dans une recherche de réciprocité permanente ;Mais aussi processus d’adaptation au plateau comme outils de formation, de renouvellement des pratiques et de transmission des savoirs : narrations partagées et en redistribution permanente, pluralité des médiums de création et non-hiérarchie de ces outils communs : musique, arts plastiques, improvisations chorégraphiques initiés par tous les corps, écritures de textes personnels, travail de scènes, toujours dans une attention sensible aux capacités différentes et aux adaptations des membres du groupe dont chacun·e est e à la fois artiste-chercheureuse et détenteur·trice de modalités de création uniques et utiles pour la formation des autres. Avec ces outils on tente aujourd’hui de cohabiter ensemble au plateau et d’écrire collectivement un temps de partage sensible et en partie improvisé sur NOTRE COMEDIE sur la Terre : un vaste lieu où les questions de justice sociale, de normes et de responsabilités morales, s’élancent sur la scène dans un fracas et une musique intérieure qui ne cessent presque jamais.
Projet conduit par Clément Papachristou, Blanche Capelle, Martin PanelAvec AZZAOUI-IHDA Elias, CIRES Lola, Laura Davister, Tiago Dos Santos, Mary Kempinaire, RESTIAU Nola, Joël Schaeken.
Carte d’identité 25-26 juin 2024
Le 21 juin à 16h Le 22 juin à 14h Le 23 juin à 18h Le 24 juin à 14h Le 25 juin à 14 (Examen)
Dans un espace vide, à l’exception d’une chaise, l’étudiant·e offre une création à partir de son histoire personnelle et familiale dans les frottements historiques, politiques, sociaux, culturels, géographiques,…qui ont pu déterminer ou influencer son histoire et/ou celle de sa famille. Dans ce seul-en-scène, l’étudiant·e interprète des êtres, personnes ou figures qui tissent le récit qu’il ou elle, par le jeu, transmet à un public. Projet conduit par Isabelle Urbain et Gabriel SpartiAvec BAKRY Juliette, CHAUMET Sarah, LIMBIOUL Camille, ONA Rachel.
À partir de Berlin mon garçon, Les serpents et Hilda de Marie NDiaye 25-26 juin
Dimanche 23 juin 14h Lundi 24 juin 13h30 Mardi 25 juin 13h Mercredi 26 juin (Examen) : 15h15
Avis de tempête / Matériau Shakespeare : Études sur le théâtre et la colonisation 25 juin 2024
Samedi 22 juin : 18h30 Dimanche 23 juin : 13h00 Lundi 24 juin : 17h00 Mardi 25 juin :17H (Examen)
Peut-on lire la Tempête de Shakespeare, hors du contexte colonial dans lequel la pièce est écrite ? Peut-on éviter de voir ce que la pièce a de violent, oppressif, problématique ? Et une fois le contexte posé, peut-on uniquement la condamner ? N’a-t-elle rien d’autre à offrir ? En démarrant d’une question intime – quels seront les rôles auxquels j’aurai accès en tant que jeune acteurice issu·e de l’immigration ? – j’ai proposé à 8 étudiant·e·s de travailler sur la manière dont l’idéologie coloniale – et post-coloniale – s’inscrit dans une œuvre de théâtre. Comment notre regard est-il formaté par les persistances de l’histoire coloniale ? Que faire de nos classiques aujourd’hui ? En partant de ces questionnements, nous chercherons à représenter, à rendre sensibles, les fruits de cette recherche. Conduit à Karim Daher Assistant : Damien Trapletti
Avec BEAU Nour, DE HALLEUX Gabriel, DE LIAMCHINE Véronique, DRAY Alexandre, RAMIREZ Victoria, SANKOH Aboubakar, VAN ACCOLEYEN Solène.
Ferme ta gueule et va t’asseoir Les oragées claires Raven Ruëll
Dimanche 23 juin : 15h00 Lundi 24 juin : 19h00 Mardi 25 juin : 11h00 Mercredi 26 juin (Examen) : 9h30 et 14h
Ce projet ‘jeune public’ se concentre sur deux pièces
La première ‘ferme ta gueule et va t’asseoir’ est une réflexion sur la surmédicalisation et la surinterprétation de l’enfant, en même temps d’être un vibrant et vivifiant hommage à l’homo ludens.
Le sous-titre de la deuxième pièce – ‘les oragées claires’ – pourrait être « L’école de l’inégalité » car la Belgique a le triste privilège de figurer au rang des pays dont l’enseignement est le plus inégalitaire. Cette inégalité est une inégalité sociale. Deux personnages vont essayer de trouver des façons de se révolter contre cette violence systémique.
Conduit par Raven Ruëll Assistanat Marie AliéAvec BRABANT Elisa, BIRKENSTOCK Swann, FOSSEUR Zoé, MARTIN Valentin, RAVAILLE Louise, REUTER Samuel.
A . I . M . E . S . 2024 Atelier International de la Mise En Scène Pézenas
Du 17 juin au 29 juin 2024
Avec les étudiant·es de l’ESACT suivant : Becker Auguste, Bodinier Evel-Oan, Colonna Joseph, Di Napoli Samuel, Dupont Jule, Flandroy Marla, Grogna Christophe, Jacques Guillaume, Riquelme Gutiérrez Emilie, Simon-Maciejewski Leila.
Avec le soutien de l’Union Européenne
47ème hestejada de las arts Uzeste
du 17 au 24 août 2024
Emballage de Benedetto + chants dirigé par Patrick Bebi assisté d’Arthur Aurick et de Géraldine Agostini pour le travail sur les chants et Fabrice Vieira
« … À notre époque où l’injonction portée par tous les pouvoirs à faire du « théâtre politique » donne lieu à une multitude de pièces « à thème » inféodées à la réalité, Armand Gatti est en effet intempestif. Je fais le pari d’un nouveau commencement possible pour son œuvre : l’École supérieure d’actrices et d’acteurs de Liège, en Belgique, va par exemple s’emparer un semestre entier de son théâtre. Les artistes qui ne l’ont pas connu ne sont pas divertis par sa personnalité et peuvent s’en emparer plus librement. Mais c’est une œuvre intimidante… » Olivier Neveux dans Politis.
Iels font et ont fait l’ESACT
Retrouvez les artistes lauréats et pédagogues de l’ESACT à travers la Belgique et la France :
points de rupture Françoise bloch
09.01.25 > 15.01.25
Salle Henri Ronse – Théâtre des Martyrs – Bruxelles
Plongée dans une casserole d’eau, la grenouille cuit lentement, bercée par la douce chaleur. Elle finit par s’endormir et meurt. Or, immergée dans l’eau bouillante, elle aurait pris la fuite, sauvant sa peau d’une mort certaine.
À l’aune de cette petite fable de la grenouille, qu’en est-il de l’homme ou d’une société ? Après une trilogie sur la mécanique du profit et une conférence décalée sur l’impuissance du politique face au secteur financier, Zoo Théâtre poursuit son travail d’écriture scénique et de conscientisation rafraîchissante.
Créé au Théâtre National en 2020, Points de rupture – et sa force de tir -, nous revient aujourd’hui dans un monde aux impasses de plus en plus criantes, l’écologique comme la sociale, explorant ces moments où un être humain rompt avec le système dans lequel il est inscrit, afin de tracer une autre ligne. Burn-out, révolte, crise, profond désaccord… Le spectacle interroge l’oppression qui précède, voire qui déclenche ces mutations. Et face aux dangers imminents, restons-nous immobiles, endormi∙e∙s dans l’eau chaude ? Ou cette immobilité est-elle un effet d’optique ?
Sans jamais donner de réponses toutes faites, à la manière d’un voyage à travers une question, Points de rupture articule textes fictifs, matériaux documentaires, improvisations d’acteur∙ice∙s et contrepoints vidéo. La fuite, le corps qui lâche ou le cri « ça suffit ! » font le vide et c’est dans l’espace de l’humour et de la fantaisie, que le spectacle pose les premières pierres d’un « autrement » possible… Ne sommes-nous pas en effet traversé∙e∙s de sursauts permanents où nous cherchons le moyen de sortir de nos casseroles ? Peut-être même que l’on se prépare au grand saut ?
Quand nous repoussons l’échéance, quelles limites s’atteignent, quels déclics surgissent, parfois in extremis, quel imaginaire grandit au fond de nos cervelles et nourrit la possibilité d’autres issues et d’autres écritures ? Car enfin, nous ne sommes pas des grenouilles et d’autres fables sont possibles.
texte Elena Doratiotto & COLLECTIF jeu Elena Doratiotto, Jules Puibaraud, Aymeric Trionfo, Aloula Watel faussaires shakespeariens Françoise Bloch, Jules Puibaraud, Olivier Saccomano collaboration artistique & dramaturgie vidéo Yaël Steinmann scénographie & costumes Katrijn Baeten & Saskia Louwaard création lumières Jean-Jacques Deneumoustier improvisation musicale Alberto Di Lena direction technique, constructions & régie plateau Marc Defrise régie vidéo & lumières Michel Delvigne régie son Boris Cekevda régie générale à la création Cédric Otte accompagnement création vidéo Frédéric Nicaise accompagnement création plateau & accessoires Stéphanie Denoiseux assistanat des ateliers de recherche Marie Devroux régie générale des ateliers de recherche Caspar Langhoff modeste contribution artistique Raven Ruëll stagiaire mise en scène Marina Yerlès diffusion & développement Julien Sigard communication Aude Ruyter production Daria Bubalo & Rachel Goldenberg production exécutive Michel Van Slijpe photographies Antonio Gomez Garcia & Marina Yerlès assistanat à la mise en scène Cécile Lecuyer secondée par Louise D’Ostuni mise en scène Françoise Bloch
UN SPECTACLE du ZOO THÉÂTRE COPRODUCTION Théâtre National Wallonie-Bruxelles, MARS- Mons arts de la Scène, L’ANCRE-Théâtre Royal de Charleroi, Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, Wirikuta asbl, La Coop Asbl et Shelter Prod. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Administration générale de la Culture, Service général de la création artistique, Direction du Théâtre, de taxshelter.be, ING et du Taxshelter du Gouvernement fédéral belge. Avec le soutien en résidence du Théâtre des 13 Vents-CDN de Montpellier. Avec l’aide du Centre des Arts Scéniques et de l’ESACT (École supérieure d’Acteurs de Liège).
Zoo théâtre remercie Nicole Eeckhout pour ses conseils d’artificière, Nathanaël Harcq, Benoît Piret, Nathalie Garraud, Olivier Saccomano, Marie Szersnovicz, Romain David et Pierre Sartenaer pour leurs regards bienveillants et critiques, ainsi que Aline Farès, Ferdinand Despy, Gabriel Sparti, Baptiste Montagnier, Benjamin Op de Beeck, Jérôme Nayer, Clément Demaria, Lucien Collard, Vincent Bockx et Isabelle Nouzha pour leurs interventions à divers moments du travail.
Jeu : Ferdinand Despy, Simon Hardouin, Justine Lequette, Eva Zingaro-Meyer
Près de cinquante ans après la mort du réalisateur italien Pier Paolo Pasolini, quatre artistes se retrouvent sur une scène de théâtre et plongent dans la nuit de ce meurtre pour en faire un spectacle. Oui mais lequel ? Quelle histoire raconter et comment ?
Au cœur d’un décor reconstituant la plage d’Ostie, dans la grande banlieue romaine, où Pasolini fut assassiné une nuit de novembre 1975, quatre artistes s’interrogent sur la façon de raconter une histoire. La vie du poète, son meurtre, les combats qu’il a menés, les phénomènes contre lesquels il luttait se déploient en une multiplicité de récits. Reconstitutions, interrogations, confrontations et hypothèses agissent comme une tentative d’épuisement d’un lieu et d’un sujet.
En mettant en scène une réflexion au travail, En une nuit – Notes pour un spectacle épouse les contours mouvants d’un laboratoire où s’invente un théâtre différent, à la fois documentaire et fantasque, engagé et onirique. Portés par une écriture collective, les quatre interprètes imaginent une œuvre bouillonnante et inachevée, à l’image de celle de Pasolini, dont ils et elles portent haut l’héritage. La pièce a remporté le Prix du Jury et le Prix du Public Impatience 2023.
Du 13 au 24 janvier 2025 19h du 13 au 17 janvier 20h du 20 au 24 janvier 18h le samedi 18 janvier
Relâche le jeudi 16 et le dimanche 19 janvier
Durée 1h30
Avec Donatienne Amann, Karim Daher, Alain Ghiringhelli et Orell Pernot-Borràs
Dans le registre des rapports compliqués avec son pays, nous avions Thomas Bernhard. On peut désormais y ajouter le Suisse Gabriel Sparti. Mais à la rumination et la dénonciation du premier, le jeune auteur et metteur en scène préfère le comique de crispation, nous offrant une forme déroutante, absurde et ironique. Un personnage principal, après une courte pause près d’un lac, se trouve bientôt face à trois êtres improbables, qui parlent parfois si bas qu’il est difficile de les entendre distinctement. Ces figures hésitantes et policées, qui n’élèvent jamais la voix ni ne protestent, gênées dès qu’il s’agit de donner un avis personnel, enchaînent les banalités, se noient dans les détails. « L’étranger » a beau tout tenter pour les faire réagir, rien n’y fait. Parfois, ils se mettent à entonner de beaux chants folkloriques ou patriotiques, en chœur, comme si seule cette unité venue des temps anciens était capable de leur éviter tout conflit. Mené par un quatuor d’interprètes jouant chaque soir avec de nouvelles identités improvisées, Heimweh nous offre la critique grinçante et souvent drolatique d’un petit pays neutre, la Suisse, et plus largement d’une société où la correction et le consensus anesthésient les êtres, ne laissant plus aucune place aux aspérités ni au moindre débordement. Laure Dautzenberg
Final Cut est un récit autobiographique où s’entremêlent l’histoire coloniale de la Tunisie et la chronique d’une folie familiale. Millimétré comme un rapport médical, tragique et comique, ce monologue-en-duo pourrait être le viatique de toute une génération : va, enquête et deviens. Prêt·e·s ?
Avec Myriam Saduis et Pierre Verplancken ou Olivier Ythier
Écriture et mise en scène : Myriam Saduis Collaboration à la mise en scène : Isabelle Pousseur Conseillers artistiques : Magali Pinglaut et Jean-Baptiste Delcourt
Festival Off Avignon Théâtre : Le 11 Avant-première le 30 juin ►Spectacles du 2 au 21 juillet à 22:00 Relâche les lundis 8 et 15 juillet + INFO
Laboratoire poison adeline rosenstein
Il arrive qu’un groupe minoritaire refuse de se soumettre à un système qui exerce une violence sur lui. Lorsque ce groupe s’organise clandestinement, il doit faire face au soupçon de trahison. C’est l’amitié qui est alors attaquée.
Conception, écriture et mise en scène : Adeline Rosenstein Jeu et dramaturgie : Aminata Abdoulaye Hama, Marie Alié, Audilia Batista, Habib Ben Tanfous, Marie Devroux, Salim Djaferi, Thomas Durcudoy, Rémi Faure, El Bekkari, Titouan Quittot, Adeline Rosenstein, Talu, Christiana Tabaro, en alternance avec Jérémie Zagba et Michael Disanka.
En une nuit – Notes pour un spectacle Ferdinand Despy, Simon Hardouin, Justine Lequette, Eva Zingaro-Meyer
Création collective Ecriture, mise en scène et interprétation : Ferdinand Despy, Simon Hardouin, Justine Lequette, Eva Zingaro-Meyer d’après l’œuvre de Pier Paolo Pasolini Collaboration à la mise en scène et assistanat : Orell Pernot-Borràs Scénographie et création costumes : Elsa Séguier-Faucher Création lumières : Caspar Langhoff et Lila Ramos Fernandez Régie générale et son : Antoine Vanagt Régie lumière : Lila Ramos Fernandez Assistanat à la mise en scène : Antoine Herbulot Regard artistique : Nicolas Mouzet-Tagawa Regard dramaturgique : Nathanaël Harcq, Laurent Gueuning, Eric Degauquier, John Cooper Coaching vocal : Brigitte Romano Développement, production, diffusion : Habemus Papam Photos : Annah Schaeffer – Nuits de Fourvière Lyon – Les 27 et 28 juin 2024 aux Subs Festival d’Avignon – Du 12 au 21 juillet – La Scala
PAr grands vents Elena Doratiotto et Benoît Piret
Du 3 au 5 juin 2024 Théâtre Les Tanneurs Informations
Après « Des caravelles et des batailles », Éléna Doratiotto et Benoît Piret poursuivent l’exploration d’une écriture de théâtre singulière, avec le désir d’approfondir certaines de ses caractéristiques, comme la puissance évocatrice des mots, la liberté de jeu et la tension entre ces deux dernières.
Mise en scène : Elena Doratiotto, Benoît Piret Interprétation : Elena Doratiotto, Tom Geels, Fatou Hane, Bastien Montes, Benoît Piret, Marthe Wetzel Collaboration à la mise en scène : Nicole Stankiewicz Regard extérieur : Conchita Paz, Jules Puibaraud, Anne-Sophie Sterck Collaboration dramaturgique : Conchita Paz, Jules Puibaraud, Anne-Sophie Sterck Scénographie : Matthieu Delcourt Costumes : Claire Farah Lumières: Philippe Orivel Régie générale : Philippe Orivel Régie plateau : Clément Demaria Diffusion : Aurélie Curti, Catherine Hance, Laetitia Noldé
Trois chanteuses et un musicien multi-instrumentiste associent poésie, vidéo et vijing dans un concert qui traverse les évolutions de Justine, de l’obscurité à la lumière. Entre slam digne de Kae Tempest, hip-hop furieux et new-pop façon Billie Eilish.
Avec Marie-Camille Blanchy, Olivia Harkay,Alice Laruelle et Michov Gillet Écriture et mise en scèneBaptiste Isaia Écriture et composition musicale Philippe Lecrenier Création vijing et régie Gauthier Bilas Musique et interprétation Michov Gillet Écriture et interprétation Marie-Camille Blanchy, Olivia Harkay, Alice Laruelle Régie son Samuel Evrard Écriture et diffusion Aline Dethise Remerciements Géraldine Cozier, L’Ami Terrien, Mathias Simons
D’aprèsLe mur des apparences de Gwladys Constant Une création collective des Ateliers de la Colline Scénographie Marie Menzaghi Costumes Marie-Hélène Balau Création lumières Julien Legros CoproductionPierre de Lune – Centre Scénique Jeunes Publics de Bruxelles, Province de Liège et Théâtre de Liège Aide Ékla – Centre scénique de Wallonie pour l’enfance et la jeunesse, Centre Culturel de Chênée, Centre Culturel de Soumagne, la Cité Miroir et Théâtre de Namur SoutienService des Arts de la Scène de la Province du Hainaut/La Fabrique de Théâtre
Festival Caravansérail
Du 23 mai au 15 juin 2024 Manège Fonck
Dans ce mot-refuge, Caravansérail, nous avons vu notre festival rêvé : un lieu très animé fréquenté par des personnes de toute provenance. Du 23 mai au 15 juin, le Festival Caravansérail investit l’espace du Manège Fonck pour 22 jours de spectacles, d’ateliers, de rencontres & de fêtes.
Madame M Cie Espèces de
Du 24 mai au 9 juin 2024 Festival Caravansérail Manège Fonck
Comme tous les vendredis matin, Madame M fait ses courses hebdomadaires. Devant le rayon plaisir numéro un, elle voit un orang-outan assis dans son caddie qui la regarde. Accompagnée par un bluesman aux allures de cow-boy, une petite bonne femme tranquille nous raconte le monde dans lequel elle évolue avec émotions, lucidité et un humour surréaliste et décalé. Dans cette tranche de vie, cette voix féminine questionne le fait de s’engager, de sombrer ou de fuir face au désastre écologique et humain dans un répertoire généreux, touchant et drôle.
Festival Caravansérail
24 mai à 13h30 • tout public 24 mai à 19h • tout public 25 mai à 19h • tout public 8 juin à 19h • tout public 9 juin à 14h • tout public
Collaboration artistique et dramaturgie : Sarah Brahy Assistanat artistique : Naïma Triboulet Musique : Mathias Dalle Costumes :Marie-Hélène Balau Maquillage et Coiffure : Dominique Brevers Scénographie : Claudine Maus Création lumière : Pierre Clément
Une création collective de la Cie Espèces de… et des Antheit’és Atelier de Théâtre-Action mené à Wanze Mise en scène : Béatrice Cue Alvarez, Lara Persain Scénographie et costumes : Claire Renard Création lumière : Pascal De Zan
Zaï Zaï Collectif mensuel
Du 24 mai au 29 mai 2024 Festival Caravansérail Manège Fonck
Sur un tempo d’enfer, le Collectif Mensuel poursuit son exploration d’un théâtre composite, surgi de la rencontre entre le charme désuet du roman-photo, l’énergie électrique du live, la liberté fantasque de la bande dessinée, la minutie du bruitage et le plaisir du jeu.
24 mai à 20h30 • tout public 25 mai à 20h30 • tout public 26 mai à 15h30 • tout public 28 mai à 20h30 • tout public 29 mai à 20h30 • tout public
Une création du Collectif Mensuel D’après la bande dessinée Zaï Zaï Zaï Zaï de Fabcaro
Mise en scène :Collectif Mensuel Avec Sandrine Bergot, Philippe Lecrenier, Baptiste Isaïa, Quentin Halloy, Sylvain Daï
Les enfants de la vallée Les ateliers de la colline
Le 28 mai 2024à 19h Festival Caravansérail Manège Fonck
Après avoir mené des ateliers dans des écoles de la vallée de l’Ourthe, les Ateliers de la Colline présentent un état de travail de leur spectacle en création. Au départ des inondations de juillet 2021, Les Enfants de la Vallée entend porter la parole des enfants et explorer la question de l’avenir.
28 mai à 19h • tout public
Un spectacle en création des Ateliers de la Colline Avec : Marie-Camille Blanchy, Ferdinand Despy, Julie Remacle, Jean-Baptiste Szézot Mise en scène : Mathias Simons Assistanat à la mise en scène : Alice Laruelle Scénographie : Aurélie Borremans Création sonore : François Van Kerrebroeck Création lumière : Gauthier Bilas Costumes : Marie-Hélène Balau Participation à l’écriture : Caroline Lamarche Production et diffusion : Aline Dethise
Petits poid(d)s Cie espèces de
Du 31 mai au 9 juin 2024 Festival Caravansérail Manège Fonck
Petite dernière d’une famille d’immigrés espagnols, la narratrice nous transporte dans l’ambiance d’un café populaire, pour nous emmener plus loin, à une réflexion sur la transmission et l’engagement.
31 mai à 13h30 • tout public 31 mai à 19h • tout public 2 juin à 14h • tout public 8 juin à 20h30 • tout public 9 juin à 12h • tout public
Une création collective de la Cie Espèces de… Jeu : Béatrice Cué Alvarez Collaboration artistique :Lara Persain et Catherine Mestoussis Assistante artistique :Julie Burg Dramaturgie :Lara Persain Costumes : Marie-Hélène Balau Création lumières : Amélie Dubois et Pierre Clément Création sonore : Sélim Bettahi Régie: Gabrielle Guy et Sélim Bettahi Remerciements : Christophe Herrada
Blockbuster Collectif mensuel
Du 31 mai au 5 juin 2024 Festival Caravansérail Manège Fonck
Blockbuster est un O.V.N.I. théâtral, un mash-up parodique réalisé à partir de 160 films hollywoodiens. Sur scène, cinq acteurices et musiciens assurent en direct les dialogues, les bruitages et la musique de ce film inédit.
31 mai à 20h30 • tout public 1er juin à 19h • tout public 2 juin à 15h30 • tout public 4 juin à 20h30 • tout public 5 juin à 20h30 • tout public
Une création du collectif Mensuel Conception et mise en scène : Collectif Mensuel Écriture : Nicolas Ancion et le Collectif Mensuel Interprétation : Sandrine Bergot, Xavier Foucher, Quentin Halloy, Baptiste Isaia, Philippe Lecrenier Direction technique et création éclairage : Manu Deck Scénographie : Claudine Maus
C’est qui le plus fort ? Ateliers de la colline
Du 4 au 7 juin 2024 Festival Caravansérail Manège Fonck
Et si les arbres parlaient, que nous diraient-ils de la forêt ? Entre vérité scientifique et affabulations poétiques, redécouvrons de manière sensible les merveilles qui nous entourent.
4 juin à 10h30 • scolaire 4 juin à 13h30 • scolaire 5 juin à 10h30 • scolaire 5 juin à 14h • tout public 7 juin à 10h30 • scolaire 7 juin à 19h • tout public
Une création collective des Ateliers de la Colline
Sur le plateau : Gauthier Bilas, Marie-Camille Blanchy, Lucas Maerten Hors plateau : Stefanie Heinrichs, Pauline Moureau, Mathias Simons Costumes : Héloïse Matthieu Scénographie : Cécile Balate Création lumière : Julien Legros Création musique : François Van Kerrebroeck Regards et soutien : Aline Dethise, Rita di Caro, Marie Goor, Odile Julémont, Jean Lambert, Daniel Lesage Distribution : Punch Live
Blockbuster (casque audio) Collectif mensuel
Le 7 juin 2024 à 20h30 Festival Caravansérail Manège Fonck
Blockbuster est un O.V.N.I. théâtral, un mash-up parodique réalisé à partir de 160 films hollywoodiens. Sur scène, cinq acteurices et musiciens assurent en direct les dialogues, les bruitages et la musique de ce film inédit.
Une création du collectif Mensuel Conception et mise en scène : Collectif Mensuel Écriture : Nicolas Ancion et le Collectif Mensuel Interprétation : Sandrine Bergot, Xavier Foucher, Quentin Halloy, Baptiste Isaia, Philippe Lecrenier Direction technique et création éclairage : Manu Deck Scénographie : Claudine Maus
Sara Les ateliers de la colline
Les 8 et 9 juin 2024 Festival Caravansérail Manège Fonck
Entre les copines, les garçons et les codes vestimentaires, la vie n’est pas facile quand on a 15 ans. Pourtant rien ne semble ébranler l’insouciance de Sara, jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse !
8 juin à 15h30 • tout public 9 juin à 15h30 • tout public
Une création collective des Ateliers de la Colline
Mise en scène :Baptiste Isaia Assistanat à la mise en scène et sondière : Agathe Bouvet Conseiller dramaturgique : Jean Lambert Jeu :Marie-Camille Blanchy Régie : Gauthier Bilas Remerciements àYves Hunstad
Un peu d’humanité bordel ! Cie espèces de
Les 11 et 12 juin 2024 Festival Caravansérail Manège Fonck
« C’est ensemble que nous voulons cultiver le jardin de l’humanité. Est-ce que nous ne sommes pas une belle bande de ressources ? Nous refusons de tomber dans l’oubli ! ». Et si chacun·e avait en soi des ressources cachées.
11 juin à 10h30 • tout public 12 juin à 19h • tout public
Une création collective de la Cie Espèces de… et des Antheit’és
Atelier de Théâtre-Action mené à Wanze Mise en scène : Béatrice Cue Alvarez et Lara Persain Scénographie et costumes : Claire Renard
Une pièce pour les vivant.x.e.s en temps d’extinction Collectif mensuel
Du 11 juin au 14 juin 2024 Festival Caravansérail Manège Fonck
Une femme nous raconte l’histoire de la terre et des cinq extinctions de masse. Elle nous parle aussi de la sixième, due non pas aux forces géologiques profondes mais à l’activité humaine de ces 200 dernières années.
11 juin à 20h30 • tout public 12 juin à 10h30 • tout public 12 juin à 20h30 • tout public 14 juin à 19h • tout public
Une création du Collectif Mensuel
Texte : Miranda Rose Hall Adaptation : Nicolas Ancion et Collectif Mensuel Avec Annette Gatta, Philippe Lecrenier, Quentin Halloy et Simon Medard Mise en scène :Collectif Mensuel
La chute Les ateliers de la colline
Le 12 juin 2024 Festival Caravansérail Manège Fonck Réservation : odile@ateliersdelacolline.be
La Chute est une enquête joyeuse menée par deux comédien·ne·s pour des enfants spectateurices. Martin et Aloula tentent de comprendre pourquoi, dans le tableau de Bruegel, personne ne voit Icare qui se noie.
Un spectacle en création des Ateliers de la Colline
Jeu :Martin Rouet et Aloula Wattel Mise en scène :Zoé Nève Assistanat à la mise en scène :Marion Gabelle Scénographie : Hélène Meyssirel Création lumière :David Coste Costumes :Marie-Hélène Balau Regard extérieur :Mathias Simons Production et diffusion : Odile Julémont
koulounisation Salim Djaferi
Du 14 mai au 8 juin 2024
Comment dit-on « colonisation » en langue arabe ? Que fabrique le langage comme histoire, politique ou monde commun ? Salim Djaferi mène l’enquête, charge et décharge les mots du colonialisme au fur et à mesure qu’il compose avec d’autres récits, d’autres mots, les siens.
Le 14 mai 2024 au Théâtre de la Bastille à Paris Du 15 au 16 mai au Bordeau à Saint-Genis-Pouilly Du 21 au 24 mai au Festival des Arts du Récit – Saint-Martin-d’Hérès Le 8 juin à la Comédie de Saint-Etienne
Retrouvez les apparitions de Salim Djaferi dans les différents médias francophones :
L’ESACT est fière de ses anciens étudiants ! Parmi les 4 nominés du meilleur espoir masculin Magritte, 3 d’entre eux sont passés par l’ESACT.
Amine Hamidou, dans Le Paradis de Zeno Graton Lazare Gousseau dans Le syndrome des amours passés d’Ann Sirot et Raphaël Balboni Yoann Zimmer dans Retour à Séoul de Davy Chou
Et c’est Lazare Gousseau qui a remporté le Magritte du meilleur espoir masculin pour son rôle dans Le syndrome des amours passés dont voici l’intrigue : Rémy et Sandra n’arrivent pas à avoir d’enfant car ils sont atteints du “Syndrome des Amours Passées”. Pour guérir, il n’y a qu’une seule solution : il doivent recoucher une fois avec tou.te.s leurs ex.
Françoise bloch
Françoise Bloch, ancienne professeur de l’ESACT, est apparue dans le journal La Libre.
« C’est un spectacle bouleversant, tissé d’émotion et de tendresse, que nous offre Françoise Bloch avec Pieuvre 1 (Traces) suivi de Pieuvres 2 (Fantômes). D’autres Pieuvres suivront sans doute, comme autant de tentacules exprimant le choc de la perte subite d’un être cher » Guy Duplat
Urgence : Adoc compagnie rêve général
Du 2 au 22 avril 2024 Chapiteau rouge, Clos Mercator, Sart Tilman – Liège Réservation
Fidèle à ses engagements envers le théâtre documentaire depuis une dizaine d’années et à travers plusieurs créations, en Belgique et au-delà, la Compagnie Adoc présente aujourd’hui son nouveau spectacle Urgence. Avec, toujours au cœur de son travail, la nécessité de porter sur scène les réalités du quotidien d’hommes et de femmes qui, dans leurs métiers comme dans leurs vies, subissent de plein fouet les conséquences de politiques européennes délétères et d’une austérité budgétaire croissante de nos services publics.
Urgence se penche sur l’état de notre système de santé et sur ses travailleurs qui n’ont cessé ces dernières années de se mobiliser et d’alerter sur leur situation, sur le manque de moyens, le manque de personnel et de places dans les hôpitaux… Urgence témoigne de ces constats, de la souffrance d’un personnel soignant en détresse, exprimant son impuissance face à des conditions de travail déplorables et cela sans réaction conséquente des gouvernements européens… Urgence nous montre également ce que serait un monde où les besoins de toutes et tous seraient au centre de nos préoccupations.
L’actualité mondiale nous rappelle régulièrement à quel point il est vital pour nos sociétés de préserver un service public fort et accessible à tous. Un système qui fasse que plus personne n’ait à choisir entre survivre et se soigner… La nécessité de prendre la parole est urgente.
Iphigénie A splott : Gary Owen rêve général
Les 5 et 6 avril 2024 Chapiteau rouge, Clos Mercator, Sart Tilman – 4000 Liège Réservation
Succès Avignon Off 2023– Nommé au Prix Maeterlinck de la Critique 2022 dans les catégories « Meilleur spectacle » et « Meilleure interpretation » pour Gwendoline Gauthier
Effie habite à Splott, un quartier de Cardiff -capitale du Pays de Galles-, miné par la fermeture des usines, le chômage et la précarité. Effie, c’est le genre de fille qu’on évite de regarder dans les yeux quand on la croise dans la rue car on a l’impression qu’elle va nous exploser au visage. Effie, on croit la connaître, alors on la juge l’air de rien, mais on n’en connaît pas la moitié… Tous les lundis, elle picole comme une sauvage, se came à fond et émerge au bout de trois jours d’ « une gueule de bois pire que la mort » pour mieux recommencer. Un personnage de démesure, jusqu’au-boutiste et qu’on croirait sorti d’une tragédie grecque. Et puis, un soir, l’occasion lui est offerte d’être autre chose que ça…
Georges Lini signe la mise en scène de ce texte organique. Trois musiciens rock entourent la comédienne et offriront un décor très Guinness and punk are not dead.
De Gary Owen | Traduction Blandine Pélissier et Kelly Rivière | Mise en scène Georges Lini | Avec Gwendoline Gauthier | Collaboration artistique Sébastien Fernandez | Direction musicale François Sauveur | Musiciens Pierre Constant, Julien Lemonnier et François Sauveur | Création lumières Jérôme Dejean | Costumes Charly Kleinermann et Thibaut De Coster Une coproduction du Théâtre de Poche et de la Cie Belle de Nuit. Texte traduit avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale. L’auteur est représenté par MCR Agence Littéraire.
Pour nous l’oubli : Les souffleuses du chaos rêve général
Le 5 avril 2024 – 20h Chapiteau blanc, Clos Mercator, Sart Tilman – 4000 Liège Réservation
Sur scène, trois femmes brandissent un drapeau rouge, elles fomentent un plan machiavélique : faire de leur monde un endroit de justice sociale débarrassé de toute forme d’exploitation. Au travers des combats de Louise Michel, Alexandra Kollontaï, et Dolores Ibárruri, Pour Nous, l’Oubli, un spectacle des Souffleuses de Chaos, retrace une histoire des révolutions ouvrières européennes et remet les travailleuses au centre de la scène.
Nous croyons que les récits que nous construisons façonnent notre compréhension du monde, et que les femmes en sont trop souvent absentes. Pourtant, de nombreuses conquêtes sociales ont été obtenues grâce à la mobilisation des travailleuses et ouvrières. Leur oubli ampute les citoyen.ne.s de leur pouvoir d’action.
Un bord de scène suivra la représentation pour aborder la question « est ce que l’histoire peut être émancipatrice ? » en présence de Julien Dohet (Bureau d’étude FGTB) et Audrey Taets (Centre d’action Laique de la Province de Liège)
Mise en scène Marion Pillé Assistanat à la mise en scène Alessandro de Pascale Interprétation Noémi Knecht, Florelle Naneix, Tiphaine van der Haegen Lumière Michel Delvigne assisté de Aude Rambaud Scénographie Exposition Affiche Florian Huet Photos Aude Vanlathem Musique et sons : Alice Vande Voorde Costumes : Noémi Knecht
Co-productions et soutiens à la création : la Comédie Royale Claude Volter, la Plateforme Factory, le Delta – Espace Culturel Provincial de Namur, la Vénerie – Centre Culturel de Watermael- Boisfort, OYOU – Centre Culturel de Marchin, la Maison de la Création-Bruxelles Nord, le Centre Culturel de Verviers, le Centre Culturel de Chênée, le Centre d’Action Laïque, Espace Ouvert ASBL, Réalisé avec l’aide de : la Fédération Wallonie-Bruxelles-Service Théâtre, de la Fondation Roi Baudouin et du Service Egalité des Chances de la Commune de Saint-Gilles, avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International et de Wallonie- Bruxelles Théâtre Danse.
la salope du village : pierrick de luca rêve général
Les 6 et 23 avril 2024 Chapiteau blanc, Clos Mercator, Sart Tilman – 4000 Liège Réservation
Combien de mères n’ont-elles pas déjà suggéré à leur fille de rallonger leur jupe pour ne pas paraître vulgaire? Au fond, qui n’a jamais regardé d’un mauvais œil cette fille qui drague ouvertement les mecs en soirée?
Avons-nous un besoin compulsif, si profond, si archaïque et intergénérationnel, qu’il faille à tout prix le soulager en crachant sur quelqu’un? Et si tel est le cas, en quoi la femme dite salope représente-t-elle la cible parfaite? Que cherche-t-on à punir absolument chez cette fille trop sexualisée?
Pierrick De Luca a grandi là où une fille qui avait l’audace de montrer le moindre signe de désir sexuel était une salope. Il a pourtant grandi entouré de gens bien, ouverts et tolérants. Ce paradoxe, ce constat, qu’il observe encore aujourd’hui, c’est l’objet de sa recherche.
marche salope : céline chariot rêve général
Le 11 avril 2024 – 20h Chapiteau rouge, Clos Mercator, Sart Tilman – 4000 Liège Réservation
« Si vous voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une salope. » : telle est la déclaration ravageuse d’un policier canadien en 2011 dont a découlé la marche de protestation SlutWalk ou «Marche des salopes». C’est le point de départ du spectacle de Céline Chariot. Un spectacle sonore et documentaire, comme acte de résistance poétique, sur la question du viol.
« Après 20 ans, j’ai décidé de parler. J’ai crié en silence si longtemps mais personne ne m’a entendue. La vraie question n’est pas de savoir pourquoi je parle, mais pourquoi je n’ai pas parlé. Aujourd’hui, je pars de constats. Pas d’une colère irrationnelle. Je pars de statistiques. Je ne veux pas écrire une fiction édulcorée. Je ne cherche pas à raconter l’histoire des femmes et encore moins la mienne, je ne cherche pas à brûler les hommes, je ne cherche pas à faire Justice, je ne suis pas une spécialiste de la pensée féministe, je m’interroge et ai la volonté, par le regard, de poser un acte accessible, fort, documenté et poétique.» Céline Chariot
« Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard, reconstitution du réel et onirisme, Céline Chariot évoque magistralement la question du viol et de l’amnésie traumatique. » Le Soir
« Le spectacle brille par l’équilibre – subtil et permanent – entre faits objectifs et objet esthétique. De haute importance. »La Libre Belgique
Écriture et interprétation : Céline Chariot Mise en scène : Céline Chariot,Jean-Baptiste Szezot Voix : Anne-Marie Loop, Julie Remacle, Anja Tillberg Création sonore : Maxime Glaude Création Lumière : Pierre Clément, Thibaut Beckers Flûte : Line Daenen Artiste plasticienne : Charlotte De Naeyer Accessoires et costume : Marie-Hélène Balau Production : Festival de Liège Avec le soutien du Collectif Co-legia de Prométhéa, de la Fédération Wallonie Bruxelles, de la Province de Liège, de Shanti Shanti asbl, du Théâtre National Wallonie-Bruxelles, du Théâtre des Doms, de Wallonie-Bruxelles Théâtre Danse, de Wallonie-Bruxelles International, de FACTORY/ Plateforme dédiée aux compagnies et artistes émergent·e·s.
portraits sans paysages : nimis groupe rêve général
Les 11 et 13 avril 2024 Chapiteau rouge, Clos Mercator, Sart Tilman – 4000 Liège Réservation
Fidèle à la méthodologie expérimentée pour son premier spectacle Ceux que j’ai rencontrés ne m’ont peut-être pas vu, le NIMIS Groupe initie cette nouvelle création à travers une enquête au long cours, à la rencontre de divers acteurs de l’accueil et de la rétention des personnes exilées : architectes, avocats, militants, détenus, policiers, ingénieurs, entrepreneurs, chercheurs, humanitaires recyclés dans le conseil aux grandes entreprises, membres du HCR, etc.
Sur scène, pas de reproduction d’images compassionnelles d’enfant malade, au chevet duquel se penche un homme vêtu du gilet d’une grande organisation humanitaire. Le spectacle s’appuiera essentiellement sur la parole de personnes fréquentant de près ou de loin ces dispositifs d’enfermement.
C’est à travers ces paroles, incarnées par les acteurs du NIMIS groupe, dont certain·es ont connu l’endroit et l’envers des multiples dispositifs d’aide ou de rétention pour migrants, que le spectateur se représentera ce qu’est aujourd’hui un camp, ce que les tentes et abris de fortune continuent de charrier du passé, ce que les nouvelles technologies qui s’y exercent suggèrent d’une science-fiction déjà réelle, ce que les actions menées sur d’autres, ailleurs, révèlent et présagent de l’organisation de nos vies.
Distribution Conception: Nimis Groupe Porteuse de projet: Anne-Sophie Sterck Mise en scène, dramaturgie & interprétation : Jeddou Abdel Wahab, David Botbol, Pierrick De Luca, Tiguidanké Diallo Tilmant, Fatou Hane, Anne-Sophie Sterck, Sarah Testa en alternance avec Yaël Steinmann & Anja Tillbergen alternance avec Olivia Harkay et Marion Lory Participation à l’interprétation : Florent Arsac en alternance avec Célia Naver, Nicolas Marty en alternance avec Nicolas Thill & Lucas Hamblenne en alternance avec Julien Desmet Co-mise en scène et dramaturgie : Yaël Steinmann Écriture : Anne-Sophie Sterck & collective Assistanat général : Ferdinand Despy et Jean Leroy Création son, régie son et arrangement chant : Florent Arsac en alternance avec Célia Naver Régie lumières : Nicolas Marty en alternance avec Nicolas Thill Création scénographique : Val Macé Création costumes : Eugénie Poste Régie plateau : Lucas Hamblenne en alternance avec Julien Desmet Médiation culturelle : Marion Lory & collective Avec le regard complice de : Aristide Bianchi, Jérôme de Falloise, Romain David, Élena Doratiotto, Raven Rüell & Youri Vertongen Administration, production et diffusion : Catherine Hance, Aurélie Curti et Laetitia Noldé (Wirikuta asbl) Une production Nimis groupe Asbl / Wirikuta Asbl Coproduction : Arsenic2, Théâtre National Wallonie-Bruxelles, maison de la culture de Tournai / maison de création, Théâtre de Namur, Mars – Mons arts de la scène, Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, Théâtre Sorano (Toulouse), le Réel Enjeu (Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, Le 140 à Bruxelles, L’Ancre – Théâtre Royal à Charleroi, Théâtre de La Cité à Marseille, Théâtre des Doms à Avignon, Le Forum Jacques Prévert à Carros, Théâtre La Renaissance à Mondeville), La Coop ASBL, Shelter Prod. Avec le soutien du taxshelter.be, ING & tax-shelter du Gouvernement fédéral belge, Zoo théâtre, Quai 41, La Bellone, Théâtre Poème 2, Théâtre Les Tanneurs, et le Brass.
nourrir l’humanité : adoc compagnie rêve général
Du 16 au 24 avril 2024 Chapiteau rouge, Clos Mercator, Sart Tilman – Liège Réservation
Après plus de 700 dates en Belgique et à l’international, le spectacle documentaire Nourrir l’Humanité revient à Liège dans une version unique créée spécialement pour les festivals Nourrir Liège et Rêve général.
En 2011, un comédien fils d’agriculteur décide de créer un spectacle sur le monde agricole : Nourrir l’Humanité c’est un métier. À l’époque, les agriculteurs se meurent, les fermes ne cessent de disparaitre et le modèle agricole dominant commence à être remis en question. Aujourd’hui, la situation n’a que trop peu évolué, nombre d’entre eux sont toujours coincés dans une course à l’agrandissement et à la concurrence sans réelle porte de sortie. Mais qu’en est-il des nouvelles générations ? Quels sont leurs rêves et comment voient-ils l’évolution de leur métier ? Et qui sont ces personnes qui décident de retourner à la terre et explorer de nouvelles manières de produire ?
Depuis treize ans, ce spectacle en constante évolution, ne cesse de porter sur scène la parole de celles et ceux qui nous nourrissent. Nourrir l’Humanité – Acte 2 est un véritable hommage au monde paysan.
Une création collective de la Compagnie Adoc Avec Simon Drahonnet et en alternance Pauline Moureau, Sarah Testa et Valérie Gimenez Mise en scène Alexis Garcia Sur une idée originale de Charles Culot Création lumière Jean-louis Bonmariage Régie son, lumière et vidéo Guillaume Van Derton et Amélie Dubois Scénographie Claudine Maus et Dorine Voglaire Production Compagnie Adoc En co-production Arsenic2 et la Wallonievia l’Agence Wallonne de l’Air et du Climat Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service générale de la Création artistique – Direction du théâtre. En soutien CAL-Province de Liège, Manège Fonck/Festival de Liège, Fairebel, Centre Culturel de Durbuy, Moderne, Fondation Syndex et Crelan Fondation.
Nommé au Prix de la critique 2014 Catégorie « Meilleure découverte » 2ème Prix « Communication Innovante » au Pac Award 2014 Prix du climat au Festival Off d’Avignon 2015 Label d’utilité publique Bruxelles-Capitale 2016
grand peur et misère du iiie reich : cie du grandgousier rêve général
Du 12 au 27 avril 2024 Site Rêve Général – Parking couvert Clos Mercator – Sart Tilman Réservation
Le contexte politique actuel, les replis nationalistes, les attaques contre nos libertés et nos acquis sociaux, la montée de l’extrême droite partout en Europe amènent la compagnie du Grandgousier à présenter, pour la troisième fois en 30 ans, Grand peur et Misère du IIIe Reich de Bertolt Brecht.
Cette pièce, écrite il y 85 ans se construit autour d’une série de scènes du quotidien qui nous montrent comment le nazisme s’immisce dans nos vies. Elle est portée aujourd’hui par 19 actrices et acteurs qui vous invitent à reconnaître la barbarie du passé pour mieux dire non à celle d’aujourd’hui.
« Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres » Antonio Gramsci
Texte de Bertolt Brecht(traduction Pierre Vesperini) Comédiens et comédiennes Marie Badillo Collart, Emilie Bremon, Laurence Brognet, Remedios Domene, Muriel Georges, Laurent Gorni, Marie-France Granier, Michèle Hendrix, Hugues Hospital, Alice Maton, Romain Parizel, Martina Pichler, André Remy, Éliane Rulmont, Anne-Marie Schoenaerts, Myriam Sommer, Jean-François Van Humbeeck, Frédéric Vanlofveld, Micheline Zanatta Mise en scène Patrick Bebi Aide à la mise en scène Michèle Hendrix Costumes & scénographie Marie-Hélène Tromme Création des éclairages Julien Legros Création sonore Daniel Classens
discours à la nation : david murgia rêve général
Les 25 et 26 avril 2024 Chapiteau rouge, Clos Mercator, Sart Tilman – Liège Réservation
“Et dans le miroir vous verrez? Moi.” Depuis plus de 10 ans, David Murgia prend la voix des cyniques, des puissants, il donne une conférence grinçante, leçon violente d’une nouvelle géopolitique, où on en vient à inviter les citoyens à s’entredévorer pour régler le problème de la surpopulation.
À l’aise dans ses bottes santiags, malice dans les yeux, il sourit. Regard vers les spectateurs, il accueille, saisit la proie. Le public est devenu une assemblée de «camarades». Il parle vite, il fait son discours à la nation. L’acteur sort un revolver et déboulonne les absurdités du monde. Dans une parole libre, vive, il expose et développe ses théories, déboule dans les principes du marché globalisé, dans les aveuglements de l’ultralibéralisme. Il prend l’exemple de deux hommes, l’un possède un parapluie, l’autre non, depuis toujours. Comment vivent-ils ensemble? Comment une société entière se bâtit-elle et tient-elle sur ces déséquilibres? L’acteur dresse ensuite le portrait d’un voleur de grain qui finira par détenir le monopole du pain. On pense à Berlusconi. Ici, la nation est métaphorique, chaos de corruption et d’ordures.
• PRIX • 2013 • Prix du public, Festival Avignon OFF, catégorie « Meilleur spectacle théâtre ». 2013 •« Meilleur spectacle » aux Prix de la Critique en Belgique. 2015 • David Murgia nommé aux Molières, catégorie « Meilleur espoir masculin ».
Conférence, expérience sidérante, bombe ou performance, on assiste à une leçon de géo-socio-politique depuis le point de vue des puissants, des dominateurs cyniques. À ces nantis aspirant au poste de dictateur, l’acteur propose d’organiser le retour du cannibalisme des minorités entre elles pour régler la question de la surpopulation et de l’immigration. Projet d’un visionnaire? Pierre Notte
Texte et mise en scène Ascanio Celestini Interprétation David Murgia – Composition Carmelo Prestigiacomo Interprétation musciale Julien Courroye Adaptation française Patrick Bebi Création Lumières Danilo Facco Scénographie Chloé Kegelart Régie Lumière Manu Savini Régie son Philippe Kariger Un spectacle du Festival de Liège Coproduction Théâtre National Wallonie-Bruxelles, L’ANCRE/Charleroi.
Au-delà des frontières : hop ar noz rêve général
Du 18 au 26 avril 2024 Théâtre Le Moderne | 1 Rue Sainte-Walburge – 4000 Liège Réservation
Trois destins, trois époques, trois conflits armés, trois groupes d’adolescent·e·s que la brutalité de la guerre des adultes va transformer.
En résonance avec l’actualité, “Au-delà des frontières” est inspiré de faits réels et a été écrit collectivement par des étudiant·e·s de l’Athénée Léonie de Waha, de la première à la cinquième année.
Ils ont été ému·e·s par les innombrables trajectoires de vie, de ces enfants et de ces adolescent·e·s plongé·e·s dans la tourmente de la guerre. Avec leurs forces de caractère et leurs imaginaires débordants, les élèves de l’Athénée Léonie de Waha questionnent la place de leur génération dans nos sociétés ainsi que le respect des Droits de l’Enfant.
Auteur·e·s Antoine Aarts, Luna Bils, Gwendoline Blavier, Lucie Bour, Sam Danthinne, Alice Egle, Louane Fayolle, Chloé Gillet, Alice Guiot, Thomas Jacques, Andrea Mandiaux, Clara Nagels, Noan Onkelinx et Alice Saint-Georges
Mise en scène Eugène Egle et Simon Drahonnet
Avec Inés Cachón-Oulego, Tao Onkelinx, Chloé Gillet, Antoine Aarts, Luna Bils, Sam Danthinne, Alice Guiot, Thomas Jacques, Christian Volvert, Denis Besschops, Alicia Sanchez Y. Gonzalez, Julian Lado y Lema
Collaboration à l’écriture et encadrement Fanny Médart, Anne-Marie Degey, Ariane Couvreur, Eugène Egle et Simon Drahonnet
Référente “Droits des enfants” Ariane Couvreur
hors sol : théâtre des travaux et des jours – théâtre action rêve général
OU LES TRIBULATIONS D’UN GROUPE DE CITOYEN.NE.S OPPOSÉ.E.S À UN PROJET MÉGALO Un groupe d’amis se promène dans les bois communaux proches de leur village. Au détour d’un chemin, les promeneurs découvrent un panneau jaune : « AVIS D’URBANISME ». Une enquête publique est en cours concernant un grand projet d’infrastructure touristique…
Raser la forêt pour y construire une serre tropicale et son parking : cette fiction pourrait prendre place ici ou ailleurs. Elle pourrait aussi bien concerner un projet de zoning commercial ou industriel, de centrale à gaz, d’usine à béton, ou de zone de stockage de déchets nucléaires.
Inspirée d’un cas réel, et nourrie par la collecte de témoignages au sein de différentes luttes de territoire, la pièce interroge avec humour la capacité des habitant.es d’une région à agir sur la politique d’aménagement qui y est menée.
Jeu Pierre Lesage, Franck Laisne, Béatrice Liem, Lucien Dumesnil, Céline Autphenne, Loïc Warnotte Mise en scène Simon Verjans Décors et costumes Camille Lahaut Régie et direction chorale Mag Brouwers Maquillage Dominique Brevers Administration Anastasia Sitchkova Communication et diffusion Isabelle Loodts
Hors sol est une création du Théâtre des Travaux et des Jours, écrite et jouée par des comédien.ne.s amateur.e.s et professionnel.le.s, avec le soutien du Centre culturel de Durbuy et du Centre du Théâtre Action.
l’aube du foutoir : un collectif foutu d’avance rêve général
Les 26 et 27 avril 2024 – 21h Chapiteau blanc, Clos Mercator, Sart Tilman – Liège Réservation
Un spectacle issu d’un projet de l’ESACT et soutenu par le FIPA
Dans une cave miteuse, dans l’obscurité et le secret, une réunion nocturne se fomente. Rescapé·es de leur temps et de leurs existences, en fête avec leurs désillusions et en quête de liberté, une multitude d’êtres décalés s’emparent de la parole et se jettent follement sur la scène, dans le public et au bar, pour la musique, le rêve et la libération !
Le cabaret : lieu de subversion nocturne, interlope, sensuel et populeux ; il est à l’exact opposé de ce que avons vécu, reclus chacun chez soi, durant la crise sanitaire. Serait-ce ce qu’il nous faut, maintenant ?
En juin 2022, l’Esact propose à Romain David de s’atteler à un spectacle de sortie d’école, avec des étudiant·es dont le parcours a été frappé de plein fouet par la crise du covid. En concertation avec le groupe, accompagné de Ségolène Neyroud et Leïla Chaarani, il s’oriente vers la forme d’un cabaret, s’y frottant avec la ferme intention de transformer cet exercice de style en véritable acte de libération.
Dans une forme nécessairement collective, foutraque, extravagante et chahutée, les jeunes artistes sont appelé·es à prendre la scène comme on prend les armes et se livrer de manière intime à travers la musique, la poésie et les chansons populaires qui leur tiennent à cœur et à sang.
Les rapports scène/public sont effacés au profit d’un espace commun où les coulisses, la salle, la scène et le bar ne forment qu’un, où l’artiste donne à voir son processus de transformation tout au long de la représentation.
Se jouant de l’esthétique cabaret des années 30, les théâtralités et les énergies s’entrechoquent joyeusement. Musique punk, rap et yéyés y côtoient les divas, la poésie rimbaldienne, l’opéra et le folklore grec. Au-delà des performances individuelles, chacun·e se met au service d’un moment choral, prenant en charge l’accompagnement musical, les chœurs, mais aussi le service à table et le bar. Faisant feu de tout bois, ils·elles donnent à voir la force d’un groupe qui se dresse fragilement face au monde.
Mise en scène : Romain DAVID Travail sur les voix et la (dé-)composition des morceaux : SégolèneNEYROUD et Leïla CHAARANI Acteur·rices-chanteur·euses : Fanny Andry, Arthur Aurick, Audrey Bommier, Léna Dalem, Luca Denti, Marion Eudes, Xavier Foucher, Clément Goulesque, Maria Guell, Laurène Hurst, Constantin Lescrenier, Lucile Marmignon, Malo Moati, Jonas Scarmalou Hervouet, Jeremy Vliegen et Clara Wielick
Photographie : Olivier Libon
Coproduction Arsenic2 et DC&J Creation, avec le soutien du Tax shelter du Gouvernement fédéral de Belgique et Inver Tax Shelter, le Conservatoire royal de Liège, Théâtre et Public, la Province de Liège et la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Koulounisation Salim djaferi
Le 23 avril 2024 à l’Espace 1789 – Saint-Ouen Le 24 et 25 avril à Points Communs – Nouvelle Scène nationale Cergy-Pontoise / Val d’Oise Du 29 avril au 19 mai au Théâtre de la Bastille – Paris
Comment dit-on « colonisation » en langue arabe ? Que fabrique le langage comme histoire, politique ou monde commun ? Salim Djaferi mène l’enquête, charge et décharge les mots du colonialisme au fur et à mesure qu’il compose avec d’autres récits, d’autres mots, les siens.
En juillet 2018, j’étais dans une librairie à Alger. Je cherchais le rayon « Guerre d’Algérie », sans succès. Sur le point d’abandonner, j’ai fini par interroger la libraire qui m’a répondu : « Tous les ouvrages sur la Guerre d’Algérie se trouvent au rayon Révolution. » Évidemment, oui : c’était une Révolution. Je ne l’avais seulement jamais nommée ainsi, et par conséquent jamais réellement pensée ainsi. Je me suis tout de suite demandé d’où venait une telle différence : Qui m’avait appris à dire « guerre » et qui leur avait appris à dire « révolution » ? Cette prise de conscience a déclenché une quête et une enquête. De rencontres en anecdotes, « Koulounisation » se nourrit des histoires des autres et des mots qu’ils et elles emploient pour raconter ces histoires. Salim Djaferi
Conception et interprétation Salim Djaferi Écriture plateau Delphine De Baere Collaborateur artistique Clément Papachristou Regard dramaturgique Adeline Rosenstein Aide à l’écriture Marie Alié et Nourredine Ezzaraf Scénographie Justine Bougerol et Silvio Palomo Création lumière et régie générale Laurie Fouvet Développement, production, diffusion Habemus papam
Une création de Salim Djaferi hébergée par Habemus papam, réalisée en coproduction avec Les Halles de Schaerbeek, Le Rideau de Bruxelles et l’Ancre – Théâtre Royal de Charleroi, l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Commission communautaire française et avec le soutien des bourses d’écriture Claude Étienne et de la SACD, de la Chaufferie-Acte1, de La Bellone-Maison du Spectacle (BXL/BE), du Théâtre des Doms, du Théâtre Episcène et de Zoo Théâtre.
Au suivant jeanne remi
Le 13 Avril au BIFFF (Palais 10, près de l’Atomium) à 12h30. Il y aura la projection de 10 courts-métrages belge sélectionnés. Le 27 Avril au BSFF à Flagey à 14h30. Le 30 Avril au BSFF à Flagey à 22h Réservation
La directrice de casting aigrie, Jasmine, en a assez de toutes ces auditions sans inspiration. Lorsqu’elle découvre le talent brut de la jeune Emma, elle fera tout ce qu’elle peut pour la pousser hors de sa zone de confort. Jeanne Remi, lauréate de l’ESACT, aura l’occasion de montrer son court-métrage « Au Suivant » au BIFFF (Brussels International Fantastic Film Festival) et au BSFF (Brussel Short Film Festival).
Du 9 au 20 avril 2024 Théâtre Océan Nord – Rue Vandeweyer 63/65, 1030 Bruxelles Informations
Sous forme d’enquête, brassant le plus largement possible, Pieuvre 1 (Traces) explore, à partir d’un fait divers – à moins qu’il ne s’agisse d’un événement dit «tragique» –, les articulations entre l’intime, l’historique et le politique.
Dans Pieuvre 2 (Fantômes), ce même fait est à l’origine d’un questionnement poétique sur la présence des morts auprès des vivants ainsi que sur notre besoin de récits, de fiction et de représentation.
Le chantier Pieuvrepuise son énergie dans une disparition et explore un non-dit. Cette exploration donne naissance à des récits et à des formes qui s’additionnent les un·e·s aux autres et ne se privent d’aucune digression.
Conception, texte et jeu Françoise Bloch, Assistanat Louise D’Ostuni, Accompagnement technique Marc Defrise, Clément Demaria, Regard scénographique Marie Szersnovicz, Regards extérieurs représentations Elena Doratiotto, Anne-Sophie Sterck Lumières Michel Delvigne, Jean-Jacques Deneumoustier, Accompagnement création vidéo Dimitri Petrovic, Développement de projet Julien Sigard, Assistanat général PieuvreCécile Lécuyer, Accompagnement communication Zoo Théâtre Aude Ruyter, Production exécutive Michel Van Slijpe, Photos Céline Chariot
Une création de Zoo Théâtre. En coproduction avec le Théâtre des 13 vents CDN Montpellier, le Théâtre Océan Nord, le Théâtre Les Tanneurs et le Théâtre de Namur. Avec le soutien du Théâtre du Tilleul, du Théâtre des Doms (Avignon), de MoDul et du Bocal. La compagnie Zoo Théâtre est soutenue par la Fédération Wallonie – Bruxelles, Service de la création artistique.
magritte étudiants de l’esact
Rencontre jacques delcuvellerie
Le 17 avril 2024 Théâtre de Liège Pl. du Vingt Août 16 – 4000 Liège
Jacques Delcuvellerie retrace le chemin de ce collectif multidisciplinaire Groupov en cinq phases selon un fil chronologique pour mieux se replonger dans cette aventure mythique qui a marqué l’époque de son empreinte esthétique et politique, et en apprendre plus sur l’évolution d’une pensée, sur les débats et les remises en question qui ont jalonné le parcours du Groupov.
Laura sepul
Le 17 avril 2024 Théâtre de Liège Pl. du Vingt Août 16 – 4000 Liège
Laura Sepul est lauréate de l’ESACT. La Liégeoise d’origine à la blondeur hitchcockienne avoue adorer les séries et s’impose également dans le téléfilm El Correo, à voir sur Netflix en avril.
« J’ajoute un point de beauté aux visages de mes personnages pour maintenir une relation à distance »
Quel personnage a le plus marqué les téléspectateurs ? Je pencherais pour Cynthia dans Baraki, qui est bien plus qu’une comédie déjantée. Il y a une dimension sociale dans cette “dramédie” qui est très intéressante. Sur papier, le personnage était d’ailleurs différent. Pour ce rôle, j’ai profité d’un espace de liberté immense et proposé une Cynthia à mille lieues de la potiche. Cynthia se révèle une femme forte qui défend de belles valeurs : le travail, l’honnêteté, l’amour, la fraternité, la tolérance. C’est un personnage résolument bienveillant qui fait preuve d’une grande intelligence émotionnelle. Quand les gens, dans la rue, me confondent avec Cynthia, je dois leur dire que je suis moins sympathique que mon personnage ! (rire). – Be Perfect
Le mystère du gant
Du 16 au 26 avril 2024 Théâtre des Martyrs Pl. des Martyrs 22 – 1000 Bruxelles Informations
De Roger Dupré, avec Léonard Berthet-Rivière et Muriel Legrand
Le Mystère du gant raconte la vendetta de Gérard Berni-Mollin contre son concurrent Raymond Duchaussoy, le jour où ce dernier est venu enlever sa maîtresse, Inès Berni-Mollin, la femme de Gérard, alors que Frédéric, le fils de Raymond, est venu demander la main de Sophie, la fille de Gérard, qui est enceinte jusqu’aux yeux. Au milieu de cette histoire de famille : une bonne amnésique, Alexandrine, une armoire à deux pans, Chantal et Bernard Couchard, un docteur habillé en oiseau, le commissaire de la Folie Titon et Claude, employé immigré qui va tour à tour se faire tirer dessus, perdre un bras, se refaire tirer dessus et mourir. De nombreux spectateurs et spectatrices périront également durant la représentation.
Skrik Elisabeth woronoff spectacle issu d’un Solo/Carte Blanche de l’ESACT
Con-sentiment Ella Hamonic, Clotilde Meeroff et Brenda Boote Bidal
On est en 2018, le “NON” crié par Maria Schneider ne sera donc jamais entendu, ni comme un cri, ni comme un désespoir, ni comme l’expression d’une femme sodomisée sans consentement devant une caméra. De tous ces “non” que la société ne veut pas entendre, iI était temps d’en questionner la place. La place du “pourquoi, quand, comment : oui ou non, et de toutes ces choses que l’on a acceptées sans oser ou pouvoir s’échapper”.
Une création collective de Ella Hamonic, Clotilde Meeroff et Brenda Boote Bidal sur base de textes de Ella Hamonic Reprise de rôle : Sarah Gérodez et Brune Bazin Création musique originale : Astrid Gómez Grosschadl / BICHO Régie lumière : Tatiana Carret Photos et vidéos : Antonella Casanova, Annah Schaeffer et Lucas Schlott
Le 28 mars 2024 à La Faculté Sorbonne à Paris + INFO
Frankenstein Compagnie Les Karyatides
Victor Frankenstein est un scientifique passionné, un être pugnace, un acharné, un illuminé qui fonce tête baissée dans son obsession: découvrir le mystère de la vie, afin de pouvoir ensuite la «donner», ex utero. Quête par essence sulfureuse, en rupture avec les lois naturelles, qui ne peut se suivre qu’avec risque et péril. Mais la tentation est grande. Victor Frankenstein, génie éclairé incompris ou Prométhée mégalomane? Bien malin qui pourrait trancher. Victor, déterminé, empli d’abnégation, ira, jusqu’au bout: il parviendra à raviver un cadavre, forçant l’admiration de certains, éveillant l’horreur des autres. Du 22 au 23 mars 2024 au Tinta’mars à Langres Du 11 au 12 avril 2024 à La Maison culturelle d’Ath + INFO
monsieur claire vienne
L’incroyable aventure de « Monsieur » continue, avec une longue série de représentations prévues pour les publics scolaires et associatifs entre janvier et mars ; à Seraing, Liège, Jemeppe et Ougrée ! Ces représentations sont également ouvertes au tout-public. À Jemeppe les 19, 21 et 22 mars À Ougrée les 26, 28 et 28 mars Un spectacle du Théâtre de la Communauté Ecriture scénique et mise en scène Claire Vienne, Jeu Luc Brumagne Réservations : 0474/51.46.33 ou info@theatredelacommunaute.be + INFO
portraits sans visage nimis groupe
D’où vient ce réflexe d’enfermement face à toute personne jugée indésirable ? Il y a sur tout le territoire européen, des lieux qui enferment ceux que l’on veut rendre invisibles. Et ils se multiplient. Vantés comme des outils efficaces et incontournables des politiques migratoires, ou brandis aux yeux de potentiels nouveaux venus pour les dissuader de prendre route vers l’Europe, ces lieux de contrôle et de surveillance privent de liberté et soumettent à un régime carcéral des personnes qui n’ont commis d’autre crime que de ne pas être en ordre de séjour sur le territoire européen.
L’art peut-il sauver la mémoire de tragédies oubliées ? Oscillant en permanence entre documentaire et théâtre, Reporters de guerre met en scène trois témoins de l’époque : Françoise Wallemacq, éminente correspondante de la RTBF, l’ex-journaliste de guerre bosniaque Vedrana Božinović, qui a couvert le siège de Sarajevo et qui depuis est devenue comédienne, et Michel Villée, ancien attaché de presse dans l’humanitaire, aujourd’hui marionnettiste. Mise en scène – Sébastien Foucault Dramaturgie – Julie Remacle Écriture – Sébastien Foucault, Julie Remacle et ensemble Jeu – Françoise Wallemacq, Vedrana Božinović, Michel Villée Recherches – Sébastien Foucault, Françoise Wallemacq, Vedrana Božinović, Michel Villée, Mascha Euchner-Martinez, Mirna Rustemovic, Maxime Jennes, Nikša Kušelj Assistanat – Jeanne Berger
Avec avec Claire Toubin, Jeanne Berger, Guillaume Gendreau, Oscar Montaz Avec Don Carlos, Ferdinand Flame se saisit de la fable politique de Schiller pour la mêler au dispositif, quasi panoptique, de l’émission de télé-réalité Loft Story. Dans un monde où la valeur de la parole s’érode à mesure qu’enflent les fake news et que s’étend le royaume des apparences, les personnages du XVIe siècle, les jeunes gens du loft, mais aussi les acteurs qui interprètent la pièce ne cessent de se débattre. Le recours aux techniques de la télé-réalité – surtitres, confessionnal, voix off – se transforme ainsi en une machinerie théâtrale diabolique où le vrai, pour paraphraser Debord, est un moment du faux. Au soupçon répond l’exigence de sincérité, et à la morsure du mensonge le désir inextinguible, sinon l’idéal romantique, de vérité. Le théâtre est-il le dernier lieu où une parole sincère serait possible, puisqu’on sait que sur le plateau tout n’est que leurre ?
Ouvrir le théâtre d’Armand Gatti (1924-2017), en parcourir les enjeux et l’histoire ; vérifier combien cette œuvre a innové, ses audaces et ses essais ; mesurer à quel point elle est portée par la mémoire des vaincus et, défiant le temps, dédiée à ce que leur défaite ne soit que provisoire. Cette écriture nous offre, pour aujourd’hui, des inventions dramaturgiques d’importance (le « théâtre des possibles », le « théâtre quantique »), sa démesure, et la tentative de révolutionner les rapports qu’entretiennent la scène et la politique. Une question particulière guide la lecture : comment se fait-il que Gatti qui n’a cessé de stigmatiser les limites du théâtre, ses insuffisances et ses réductions, n’a pour autant jamais cessé d’y revenir ? Qu’a-t-il, malgré tout, trouvé dans cet art qui méritait qu’il y consacre sa vie entière ? C’est, alors, à la recherche des choses extraordinaires que Gatti a demandé au théâtre d’accomplir que se consacre ce livre : son utopie pour le théâtre qui fait de celui-ci, peut-être, le lieu enfin trouvé de l’utopie.
268 pages — 10 € Parution : 16 février 2024 ISBN : 9782377293131
Rencontre le jeudi 14 mars, 19 h 30. Montreuil. à la librairie Libertalia, 12 rue Marcelin-Berthelot, 93100 Montreuil (Métro Croix-de-Chavaux) + INFO
Les brigrands Isabelle gyselink / Michel kozuck
Bruno a vécu toute son adolescence dans un home pour enfants du juge. Battu par son père, il a fui le foyer familial et s’est rendu lui-même à la police. À dix ans, Bruno a découvert Michel-Ange au cinéma, accompagné de sa grand-mère polonaise. À quinze ans, il a découvert les sculptures de l’artiste lors d’un voyage scolaire à Florence. Et puis ses poèmes et sa correspondance. La rencontre avec le maître italien et le placement de Bruno ont été des éléments déclencheurs pour échapper à la violence paternelle.
Conception, écriture, dramaturgie et mise en scène : Isabelle Gyselinx Conception, composition musicale et chants : Michel Kozuck Assistanat : Marion Gabelle Jeu : Eva Zingaro-Meyer, Irène Berruyer, MK Musique Jacques Pirotton, Quentin Halloy, Michel Kozuck
j’abandonne une partie de moi-même que j’adapte justine lequette | Group Nabla
Un spectacle issu d’un Solo/Carte blanche de l’ESACT
Profondément marqués par le film documentaire tourné par Edgar Morin et Jean Rouch en 1960, Chronique d’un été, première expérience française de cinéma-vérité, Justine Lequette et ses quatre comédiens en reprennent les questions-clés, adressées à des passants, étudiants, ouvriers, employés, immigrés, dont l’entretien se prolongeait parfois dans un cadre plus intime.
Un projet initié et mis en scène par : Justine Lequette Ecriture collective Avec : Rémi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud, Léa Romagny Assistant : Ferdinand Despy
Avec le soutien de : l’ESACT, La Chaufferie-Acte1, Festival de Liège, Eubelius Remerciements particuliers à : Nathanaël Harcq, Annah Schaeffer, Astrid Akay et Jo De Leuw
Du 13 au 16 février 2024 au Théâtre de Martinrou + INFO
scènes de vie conjugale INgmar Bergman | Myriam saduis
« Je ne pleure pas ce qui n’est plus. Les enfants grandissent. Les liens se dénouent. L’amour a une fin et la tendresse et l’amitié et l’esprit de communauté. Il n’y a rien d’extraordinaire à ça. C’est tout simplement comme ça. » - Ingmar Bergman.
Adaptation & mise en scène : Myriam Saduis Avec Nicolas Arancibia (Johan), Marion Eudes (Johanna), Mathilde Marsan (Marianne), Laure Valentinelli (Madame Jacobi), Yoann Zimmer (Marin) Assistante à la mise en scène Murielle Texier Images Marie-Françoise Plissart Scénographie & costumes Irma Morin Lumières Nathanaël Docquier Création sonore Jean-Luc Plouvier(*) Vidéaste Joachim Thôme Mouvement Sarah Deppe Ingénieur son Florent Arsac Conseillère dramaturgique Valérie Battaglia
7 février 2024 à la Maison de la Culture de Tournai + INFO
les trois soeurs Anton Tchekhov | Christophe Sermet
Vous dites : la vie est belle. Oui, mais si c’était une erreur ? Pour nous, les trois sœurs, la vie n’a pas encore été belle, elle nous a étouffées, comme une mauvaise herbe….
Du 30 janvier au 10 février 2024 au Théâtre des Martyrs + INFO
la cérémonie Raoul collectif
Un groupe se retrouve avec l’intention de célébrer quelque chose. L’enjeu semble de taille. Pourtant ils hésitent : quelle tenue porter, comment s’accoutrer ? Quelle première parole, quel geste pour commencer ? S’ils se sont fait beaux et sont ostensiblement heureux de se retrouver, l‘ambiance trahit quelques inquiétudes, l’atmosphère est changeante. Ce qu’ils cherchent à convoquer semble fragile, difficile à appréhender.
Raoul Collectif : Romain David, Jérôme de Falloise, David Murgia, Benoît Piret, Jean-Baptiste Szézot, Philippe Orivel, Julien Courroye, Clément Demaria, Anne-Marie Loop, Yaël Steinmann
1er et 2 mars 2024 au Théâtre National Wallonie Bruxelles + INFO
le signal du promeneur Raoul collectif
Un spectacle issu d’un Solo/Carte blanche de l’ESACT
Un jour, les hommes se sont réunis dans une grande clairière, pour réfléchir, prendre certaines décisions, tenter de dégager de la clarté.» Le premier opus du Raoul Collectif, Le Signal du promeneur, tente de faire un peu de lumière sur ce que pourraient signifier des destins d’individus en lutte radicale, solitaire, violente, voire mortifère, avec leurs milieux respectifs, parfois avec la société toute entière.
Du 30 janvier au 3 février 2024 au Théâtre Joliette Minoterie, Marseille 9 février 2024 au Manège, Maubeuge Du 13 au 17 février 2024 au Théâtre National Wallonie-Bruxelles + INFO
Rumeur et petits jours Raoul collectif
Après Le Signal du promeneur, le Raoul Collectif poursuit sa réflexion autour des relations entre l’individu et la communauté.
Le spectateur est ici le public d’une émission radio. Dans une atmosphère enfumée rappelant les années 70, un groupe de chroniqueurs se réunit autour d’un projet commun : dénicher de la beauté 12 janvier 2024 au Théâtre Edwige Feuillère, Vesoul 16 et 17 janvier 2024 au Théâtre d’Angoulême 18 et 19 janvier 2024 à Le Méta de Poitiers Du 20 au 24 février 2024 au Théâtre National Wallonie-Bruxelles + INFO
BÉtelgeuse Marthe Degaille
C’est l’histoire de Bételgeuse (1), une étoile géante-rouge à l’aube de sa mort. Elle peut exploser à tout moment. A tout moment entre maintenant et dans 100.000 ans. Les années lumières faisant, il est même possible qu’elle ait déjà explosé et qu’on ne soit pas encore au courant (ce que tout le monde se demande).
Interprétation: Isabelle Urbain, Josépha Sini, Anaïs Moray, Malika Temoura Création sonore : Mélodie Blaison Création lumière et régie : Gabrielle Guy Scénographie et costumes : Léa Vayrou Texte et mise en scène : Marthe Degaille Assistanat à la mise en scène : Lisa Kaison et Justine Bialy Regard chorégraphique : Marion Sage Préparation physique : Garance Maillot Dramaturgie : Olivia Stainier
ZAI ZAI Collectif Mensuel
Zaï Zaï Collectif Mensuel
Nicolas : Ecoutez, je ne suis pas un bandit, je l’ai ma carte… Le Vigile : Mais oui, du calme pose ce poireau… Ne m’oblige pas à faire une roulade arrière Nicolas règle ses courses à la caisse d’un supermarché. Comme il ne trouve pas la carte de fidélité qu’on lui réclame, il est interpellé par le vigile. Saisi de panique, il prend la fuite armé d’un poireau. Traqué par la police, pris sous le feu des médias, il devient en quelques heures l’ennemi public numéro 1. A la télé, sur internet, dans les bars ou à la boulangerie, chacun a son mot à dire sur cette affaire. Avec Sandrine Bergot, Baptiste Isaia, Renaud Riga
13 janvier 2024 Centre Culturel des Roches – Rochefort 16 janvier 2024 Centre Culturel de Nivelles 17 janvier 2024 Centre Culturel de Ciney 19 janvier 2024 Centre André Malraux – Hazebrouck (Fr) 26 janvier 2024 Centre Culturel Spa 15 février 2024 Wolubilis – Bruxelles 16 février 2024 Maison de la Culture – Marche-en-F 17 février 2024 Centre Culturel de Seraing 22 février 2024 Centre Culturel Ottignies Louvain-la-N + INFO
koulounisation Salim Djaferi
Comment dit-on « colonisation » en langue arabe ? Que fabrique le langage comme histoire, politique ou monde commun ? Salim Djaferi mène l’enquête, charge et décharge les mots du colonialisme au fur et à mesure qu’il compose avec d’autres récits, d’autres mots, les siens.
Conception et interprétation Salim Djaferi Écriture plateau Delphine De Baere Collaborateur artistique Clément Papachristou Regard dramaturgique Adeline Rosenstein Aide à l’écriture Marie Alié et Nourredine Ezzaraf Scénographie Justine Bougerol et Silvio Palomo Création lumière et régie générale Laurie Fouvet Développement, production, diffusion Habemus papam Mercià Aristide Bianchi, Camille Louis, Kristof van Hoorde et Yan-Gael Amghar
Festival impatience En une nuit – Notes pour un spectacle
LE PALMARÈS 2023
PRIX DU JURY : Ferdinand Despy, Simon Hardouin, Justine Lequette et Eva Zingaro-Meyer – En une nuit – Notes pour un spectacle
PRIX DU PUBLIC : Ferdinand Despy, Simon Hardouin, Justine Lequette et Eva Zingaro-Meyer – En une nuit – Notes pour un spectacle
Après Le Chagrin des orges de David Murgia et Le signal du promeneur du Raoul Collectif
En une nuit – Notes pour un spectacle de Ferdinand Despy, Simon Hardouin, Justine Lequette et Eva Zingaro-Meyer remporte le prix du jury du Festival Impatience 2023 et le prix du public.
Avant d’être ce spectacle, ce projet a été une recherche artistique financée par le FRArt et portée par l’ESACT:
Recherche Corsaire / Recherche théâtrale d’après « Les Écrits Corsaires » et les » Lettres – Luthériennes » de Pier Paolo Pasolini par Eva Zingarro Meyer, Justine Lequette, Simon – Hardouin, Ferdinand Despy
Iels font et ont fait l’ESACT
Bravo et bons vents
Encourageant les démarches scéniques innovantes, stimulant les expérimentations et éveillant la curiosité, Impatience met en lumière les ambitions artistiques, scénographiques et textuelles des metteurs, metteuses en scène et collectifs émergents.
HEimweh / Mal du pays gabriel Sparti
HEIMWEH / MAL DU PAYS
Gabriel Sparti
Spectacle issu d’un solo carte blanche de l’ESACT
23 mai 2023 au Manège Maubeuge – Scène Nationale transfrontalière, dans le cadre du festival ITAK 10, 11, 12, 13 octobre 2023 au Théâtre de l’Élysée (Lyon) 18, 19, 20 octobre 2023 à L’Ancre – Théâtre Royal (Charleroi) 16, 17, 18 novembre 2023 au Théâtre Garonne (Toulouse) dans le cadre du Festival Supernova 28, 29, 30 novembre au Théâtre de la Tête Noire (Saran) en co-accueil avec la Scène nationale d’Orléans
Mise en scène : Gabriel Sparti Jeu : Donatienne Amann, Karim Daher, Alain Ghiringhelli, Orell Pernot-Borràs Ecriture collective : Gabriel Sparti, Yann-Guewen Basset, Donatienne Amann, Karim Daher, Alain Ghiringhelli, Orell Pernot-Borràs
En plus de son expérience, de sa sensibilité et de sa joie de vivre, Paula emmène dans ses valises son premier film documentaire : « ÑI PU TREMEN. La película »
Une projection sera donnée à l’ESACT, en sa présence, le 1er décembre prochain.
La projection affiche d’ores et déjà complet.
SYNOPSIS
Il y a quatorze ans, des femmes mapuches de différentes générations se sont réunies pour jouer une pièce de théâtre sur leur vie, rendant visible pour la première fois une histoire de silence, de déracinement territorial, de discrimination et de dépossession. Aujourd’hui, elles se réunissent à nouveau pour faire un film, pour se souvenir et garder la mémoire vivante.
Masterclass – Paula Gonzālez Seguel
Du 6 novembre au 8 décembre 2023 à l’ESACT
À l’occasion des 50 ans de la mort de Salvatore Allende, Paula Gonzālez Seguel, artiste chilienne Mapuche, viendra donner une masterclass aux étudiants·es de l’ESACT pendant 5 semaines.
Paula González Seguel (Chili) est actrice, metteuse en scène, auteure dramatique, professeure et documentariste. Depuis 2008, elle construit un parcours et un langage artistiques étendus et idiosyncrasiques au sein du genre documentaire. Elle travaille surtout autour de thèmes comme la mémoire collective, la transmission orale, les peuples indigènes, la violence et les droits de l’homme. Son œuvre est acclamée au Chili et bien au-delà. Les créations de González ont souvent été couronnées et sont à l’affiche de multiples festivals internationaux.
Sous forme d’enquête brassant le plus largement possible, « Pieuvre 1 » explore à partir d’un fait divers – à moins qu’il ne s’agisse d’un événement dit « tragique » – les articulations entre l’intime, l’historique et le politique.
Comment dit-on « colonisation » en langue arabe ? Que fabrique le langage comme histoire, politique ou monde commun ? Salim Djaferi mène l’enquête, charge et décharge les mots du colonialisme au fur et à mesure qu’il compose avec d’autres récits, d’autres mots, les sien
Ferdinand Despy, Simon Hardouin, Justine Lequette, Eva Zingaro Meyer
Dans la nuit du 1er novembre 1975, Pier Paolo Pasolini a été assassiné sur la plage d’Ostie, près de Rome, dans des conditions qui, aujourd’hui encore, demeurent largement inexpliquées. Près de cinquante ans plus tard, sur une scène de théâtre, quatre artistes partagent leurs « Notes » d’un spectacle à créer qui n’existe que dans leur imaginaire. A partir de la la nuit de ce meurtre, quelle histoire raconter, et comment ?
… c’est « payer pour baiser » mais c’est aussi en payer le prix moral, économique et social. C’est payer le prix fort de cette pratique vue comme coupable.
Le collectif La Brute poursuit ses recherches au cœur des lieux de l’humanité que la société préfère ne pas questionner. Fruit d’un travail d’investigation de terrain et d’écriture de plateau mené avec sept lauréats de l’ESACT, le spectacle aborde différentes réalités de la prostitution (ou plutôt deS prostitutionS).
De Roger Dupré, avec Léonard Berthet-Rivière et Muriel Legrand
Le Mystère du gant raconte la vendetta de Gérard Berni-Mollin contre son concurrent Raymond Duchaussoy, le jour où ce dernier est venu enlever sa maîtresse, Inès Berni-Mollin, la femme de Gérard, alors que Frédéric, le fils de Raymond, est venu demander la main de Sophie, la fille de Gérard, qui est enceinte jusqu’aux yeux. Au milieu de cette histoire de famille : une bonne amnésique, Alexandrine, une armoire à deux pans, Chantal et Bernard Couchard, un docteur habillé en oiseau, le commissaire de la Folie Titon et Claude, employé immigré qui va tour à tour se faire tirer dessus, perdre un bras, se refaire tirer dessus et mourir. De nombreux spectateurs et spectatrices périront également durant la représentation.
De retour d’un énième entretien d’embauche, Thierry, jeune chômeur solitaire, rentre chez lui. Dans le métro, il croise le regard d’un couple de marginaux, Ana et Dovi. Ces derniers le suivent discrètement, avant de s’introduire de force dans son appartement.
Film de Eric Boutin avec Aloula Watel et Jérémie Vliegen. + INFO
LE syndrome des amours passÉes
Le syndrome des amours passées De Ann Sirot et Raphaël Balboni
Rémy et Sandra n’arrivent pas à avoir d’enfant car ils sont atteints du “Syndrome des Amours Passées”. Pour guérir, il n’y a qu’une seule solution : il doivent recoucher une fois avec tous·tes leurs ex.
Avec Lucie Debay, Lazare Gousseau, Florence Loiret-Caille + INFO
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